Qui décide ce que vous mangez pour souper ? Vous ou votre intestin ?
Vous avez envie de vous régaler d’un délicieux morceau de gâteau ou d’une pointe de tarte aux pommes et, en même temps, vous essayez de mieux vous alimenter ? Vous savez que vous devriez manger le bon dîner que vous avez apporté au travail, mais une petite voix intérieure vous murmure sans cesse, tout au long de la journée, de manger du « chocolat » ou des « frites », jusqu’à ce que vous cédiez et sortiez en courant pour aller assouvir votre envie.
Il s’avère que la « petite voix » à l’intérieur de vous qui vous incite à opter pour ces choix pas très sains est bien réelle et qu’il ne s’agit pas d’un manque de volonté de votre part. Il s’agit de votre microbiome.
Comment votre microbiome influence-t-il vos envies alimentaires ?
Les micro-organismes qui constituent notre microbiome ont besoin d’aliments précis pour croître dans notre voie gastro-intestinale. Leur santé et leur nombre sont directement liés à notre santé à de nombreux niveaux que nous ne comprenons pas encore entièrement. La recherche a révélé que notre microbiome joue un rôle essentiel dans notre système immunitaire, contribue à produire certaines vitamines, a un effet sur notre humeur, influe sur notre poids et contribue à nos envies.
Dans le cadre d’un « essai biologique » réalisé sur les comportements alimentaires et notre microbiome gastro-intestinal, des chercheurs ont découvert que nos passagers microscopiques (nos micro-organismes intestinaux) peuvent influencer nos choix alimentaires. Tout comme lorsque nous avons faim et que nous avons envie de manger du chocolat, notre microbiome fait la même chose et la science nous démontre que cela a une incidence importante sur nos envies irrésistibles et notre satiété, notre humeur et, potentiellement, le gain et la perte de poids1-3.
Les chercheurs pensaient d’abord que les envies étaient attribuables à un manque de nutriments (ce qui peut être le cas pour certaines envies), mais ce n’est pas le cas pour celles manifestées par l’intestin4,5. Cela permet d’expliquer la raison pour laquelle parfois, après une période d’abondance, comme l’Action de grâce ou Noël, vous avez encore des envies irrésistibles qui auraient dû être satisfaites par la variété d’aliments qui ont été consommés.
Grâce à ces nouvelles données, des efforts sont maintenant déployés pour se pencher sur les façons d’ignorer ces envies malsaines en modifiant le microbiome intestinal grâce à la prise de suppléments bénéfiques et à la formulation de recommandations alimentaires appropriées. La bonne nouvelle, c’est qu’il ne vous faudra pas des mois ou même des années pour reprendre le contrôle de vos envies. Tout est bien qui finit bien dans ce cas et, dans un délai de 24 heures6, vous pouvez avoir une incidence positive sur votre intestin et commencer à le remettre sur la bonne voie pour vous aider à atteindre vos objectifs en matière d’alimentation saine, au lieu de nuire à ceux-ci.
Comment favoriser la santé du microbiome
- Adoptez une alimentation riche en aliments prébiotiques: les aliments prébiotiques procurent l’énergie nécessaire à la croissance des bonnes bactéries. Pour vous assurer de fournir les bons nutriments à votre microbiome intestinal, veillez à ajouter une grande quantité d’aliments prébiotiques à votre alimentation. L’ail, les oignons, les baies et les pommes représentent de bons exemples d’aliments prébiotiques.
- Prenez quotidiennement un probiotique de grande qualité: Bio-K+ contient trois souches uniques qui vous fournissent non seulement 50 milliards de bactéries probiotiques saines, mais qui travaillent aussi ensemble pour créer un environnement qui favorise la croissance d’autres bonnes bactéries, tout en surveillant le niveau de mauvaises bactéries.
- Cessez de consommer du sucre: malheureusement, tout comme beaucoup d’entre nous, les colonies bactériennes mauvaises ou nuisibles adorent le sucre ! Elles se nourrissent de ce dernier et prolifèrent grâce à lui... Voilà donc une autre raison d’ajouter à votre liste la réduction des sucres ajoutés dans votre alimentation.
- Dormez: des chercheurs se sont penchés sur le lien entre les bactéries intestinales et le sommeil. Tout comme le lien entre l’intestin et le cerveau, cette interaction semble fonctionner dans les deux sens ; nos bactéries intestinales peuvent influencer notre capacité à nous reposer, alors que le repos a une incidence sur la santé de nos bactéries intestinales. La mélatonine, notre « hormone du sommeil », nous permettrait non seulement de nous endormir, elle jouerait également un rôle clé dans le maintien de notre santé intestinale.
Notre microbiome est une communauté vivante et abondante qui se compose de plus de 10 000 espèces de bactéries, ainsi que de levures et de champignons. Leur survie est compétitive et leur prolifération est assurée par la consommation d’aliments et de nutriments dont elles ont besoin pour s’aventurer dans le monde dangereux qu’est votre intestin. À mesure que nous en apprenons davantage sur le rôle essentiel et influent que jouent nos bactéries intestinales sur notre santé, il semble approprié de dire qu’elles seraient en mesure de nous communiquer exactement ce qu’elles recherchent en matière d’alimentation. Le fait de voir les envies comme des « faiblesses » ou un manque de volonté sous-estime le pouvoir que nos bactéries ont sur la façon dont nous nous sentons, tant sur le plan mental que physique. Si vous souhaitez réduire vos envies de manger davantage d’aliments malsains, comme ceux à teneur élevée en sucre, équilibrer votre microbiome intestinal constitue une étape essentielle en vue d’adopter une alimentation saine.
Si vous avez des questions sur le microbiome et la santé intestinale, posez-les en commentaires ci-dessous. Rejoignez notre communauté pour plus de conseils santé. Pour faire le plein de produits Bio-K+, cliquez ici. Communiquez avec nous ou suivez-nous sur Facebook et Instagram.
References
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2. Lyte M. Probiotics function mechanistically as delivery vehicles for neuroactive compounds: microbial endocrinology in the design and use of probiotics. 2011;33:574–. [PubMed]
3. Wu GD, Chen J, Hoffmann C, Bittinger K, et al. Linking long-term dietary patterns with gut microbial enterotypes. 2011;334:105–8. [PMC free article] [PubMed]
4. Smith MI, Yatsunenko T, Manary MJ, Trehan I, et al. Gut microbiomes of Malawian twin pairs discordant for kwashiorkor. 2013;339:548–54. [PMC free article] [PubMed]
5. Pelchat ML, Schaefer S. Dietary monotony and food cravings in young and elderly adults. Physiol Behav. 2000;68:353–9.[PubMed]
6. Hill AJ, Weaver CF, Blundell JE. Food craving, dietary restraint and mood. 1991;17:187–97. [PubMed]