Dans un monde idéal, nous ne nous retrouverions à l’hôpital que pour la venue au monde d’un enfant. Cependant, il est fort probable qu’au cours de votre vie vous ayez besoin de soins hospitaliers. Si jamais vous vous retrouvez dans cette situation, il est important de comprendre que les microbes abondent dans les hôpitaux, malgré les protocoles rigoureux de désinfection. Ces microbes peuvent vous rendre malade. Une infection contractée à l’hôpital est appelée infection nosocomiale1. Les infections nosocomiales sont causées par divers microbes, comme les bactéries, les virus et les champignons. L’infection peut être contractée par contact avec le personnel ou l’environnement hospitalier lui-même, comme les surfaces dures, les draps ou l’équipement médical1. Ces infections sont souvent causées par des souches de bactéries résistantes aux antibiotiques qui seraient normalement inoffensives dans une communauté saine1. Le développement de ces « superbactéries » est étroitement corrélé à l’utilisation abusive d’antibiotiques à travers le monde. Les antibiotiques permettent d’éliminer d’innombrables bactéries sensibles, mais celles qui présentent des mutations génétiques conférant une résistance aux antibiotiques ont de plus grandes chances de survivre et de se multiplier à la fin du traitement antibiotique. Staphylococcus aureus et Clostridium difficile Les deux causes d’infection nosocomiale les plus couramment connues sont le Staphylococcus aureus résistant à la méticilline, également appelé SARM, et le Clostridium difficile, souvent appelé C. difficile. Le Staphylococcus aureus est une bactérie pouvant être considérée comme une composante inoffensive de notre microbiote cutané; une personne sur trois est porteuse de cette bactérie2. Mais si elle a accès à une plaie ou à votre circulation sanguine générale, elle peut causer des infections graves. S. aureus possède un historique fascinant d’acquisition de résistances; avec les années, elle est devenue résistante à de nombreux antibiotiques importants3. À l’hôpital, le SARM peut être transmis par contact entre les individus ou avec les surfaces contaminées, comme les poignées de porte. Le SARM peut survivre longtemps sur les surfaces2. C’est pourquoi les personnes hospitalisées qui présentent des plaies ouvertes ou subissent des interventions effractives, comme la dialyse et l’alimentation par perfusion intraveineuse, sont particulièrement à risque, surtout si elles prennent aussi des antibiotiques ou souffrent de problèmes de santé graves2. On pense qu’aux États-Unis, malgré la réduction des taux d’infection, le SARM contracté en milieu hospitalier peut conduire à 19 000 décès par année, ce qui en fait une infection bien plus meurtrière que l’influenza3. Le Clostridium difficile est une autre espèce bactérienne ayant acquis une résistance aux antibiotiques. En 2011, on estime que le C. difficile a été responsable d’un demi-million d’infections4. Lorsque le Clostridium difficile atteint le système intestinal, il sécrète des toxines pouvant mener à des colites, de la diarrhée aqueuse et même une infection générale4. Un corps et un microbiote sains représentent des protections contre une infection au C. difficile. En fait, des personnes peuvent être porteuses de la bactérie Clostridium difficile sans souffrir d’une infection4. Cependant, celles qui prennent des antibiotiques, des inhibiteurs de la pompe à protons ou qui subissent des interventions gastro-intestinales sont plus à risque4. Le Clostridium difficile est une cause commune de diarrhée associée aux antibiotiques (DAA); entre 15 à 25 % des DAA pourraient être attribuées au C. difficile4. Contrairement au SARM, le C. difficile est doté d’un mécanisme de survie puissant : lorsque les conditions sont hostiles, il forme des spores dormantes, qui le rendent difficile à tuer, même avec des nettoyants antibactériens. C’est pourquoi il est essentiel de mettre en place des stratégies de contrôle des infections complètes pour protéger les patients. Nous savons depuis longtemps que les personnes hospitalisées, surtout si elles prennent des antibiotiques ou ont plus de 65 ans, sont les plus susceptibles d’infection. Ces deux infections nosocomiales se sont cependant propagées à la communauté en dehors des milieux hospitaliers. Comment protéger votre santé Parce qu’il est difficile d’éradiquer ces bactéries à l’aide de protocoles d’hygiène normaux, l’utilisation de probiotiques représente une avenue prometteuse afin de se protéger contre les infections. Une étude Cochrane récente a rassemblé des preuves suggérant un effet protecteur des probiotiques dans la prévention des infections au C. difficile5. En fait, Bio-K+ est l’un des probiotiques ayant fait l’objet du plus de recherches sur sa capacité à protéger contre l’infection au C. difficile6. Les trois souches présentes dans Bio-K+ semblent favoriser la résilience en cas d’exposition au Clostridium difficile : en favorisant la réduction du pH intestinal, ce qui rend la germination du C. difficile plus laborieuse; en augmentant la sécrétion de bactériocines qui agissent directement contre le C. difficile tout en neutralisant les toxines du C. difficile et en favorisant un microbiote sain et protecteur6. En fait, les hôpitaux font confiance à Bio-K+ depuis des années; la plus importante étude cherchant à démontrer son efficacité, a révélé que la prise quotidienne de deux capsules de Bio-K+ , deux heures après la prise d’antibiotiques, et jusqu’à cinq jours après la fin du traitement, avait entraîné une baisse de 95 % du taux d’infection au C. difficile6. La force de la preuve a mené à l’obtention d’une approbation de l’utilisation de Bio-K+ par Santé Canada, pour utilisation dans la prévention primaire de la diarrhée associée aux antibiotiques (DAA) et de la diarrhée associée au Clostridium difficile (DACD). Si vous devez passer un séjour en milieu hospitalier, vous pouvez prendre des mesures pour vous aider à éviter les infections nosocomiales. Lavez vos mains régulièrement à l’eau et au savon, ou utilisez des désinfectants antibactériens à base d’alcool. En outre, assurez-vous que votre équipe de professionnels de la santé se lave les mains avant d’interagir avec vous2. De plus, soutenir votre flore bactérienne intestinale avec une dose quotidienne de Bio-K+, sous la supervision de votre équipe de professionnels de la santé, peut réduire davantage le risque d’infection nosocomiale. Avez-vous d’autres questions sur les infections nosocomiales? Posez-les en commentaires ci-dessous. Si vous souhaitez faire le plein de produits Bio-K+, consultez notre localisateur de magasins. Pour obtenir plus d’information sur Bio-K+, les probiotiques et la santé digestive, communiquez avec nous, suivez-nous sur Facebook et Instagram ou rejoignez notre communauté. Références 1. https://www.jstage.jst.go.jp/article/bst/10/1/10_2016.01020/_pdf/-char/en 2. https://www.cdc.gov/mrsa/index.html 3. https://academic.oup.com/cid/article/58/suppl_1/S10/507083 4. https://www.cdc.gov/HAI/organisms/cdiff/Cdiff_infect.html 5. https://www.cochrane.org/CD004827/IBD_probiotics-prevention-antibiotic-associated-diarrhea-children 6. https://www.journalofhospitalinfection.com/article/S0195-6701(18)30229-9/fulltext