Chef végétalienne et créatrice de Sweet Potato Soul, Jenné Claiborne, nous parle de son cheminement vers une alimentation plus seine et ses petits trucs pour honorer son Sud natal. Nous réfléchissons avec elle à la transformation personnelle qui a mené à une carrière épanouissante.

1. Comment avez-vous décidé de consacrer votre carrière à la promotion d’une alimentation saine?

Le plus grand changement de ma vie s’est opéré quand je suis devenue végétalienne. Avant ça, j’étais une mordue de nourriture et de cuisine, mais je n’ai jamais été aussi passionnée que depuis que j’ai abandonné les produits animaliers et que j’ai commencé à ressentir de profonds changements sur ma santé. Je me suis sentie obligée de partager ce que j’avais vécu, et donc j’ai consacré ma carrière à le faire.

2. Comment votre nouveau mode de vie a-t-il amélioré votre santé?

Le plus grand changement que j’ai ressenti concerne ma santé intestinale. Enfant, j’ai fréquenté les bureaux de médecins à répétition à cause de douleurs à l’estomac et du SCI (syndrome du côlon irritable). Je sais aujourd’hui que je suis allergique aux produits laitiers, mais jamais on ne m’a dit que ce pouvait être la cause de mes douleurs. Une fois que j’ai eu éliminé les produits laitiers de mon alimentation, les choses se sont grandement améliorées. Malheureusement, je ressens toujours de l’anxiété en ce qui concerne ma santé intestinale. J’ai parfois peur que mes problèmes d’autrefois ressurgissent après six ans de calme. À cause de cette anxiété, je suis très attentive à ma santé digestive. Je m’assure qu’au moins 80 % de mon alimentation soit composée d’aliments aidant à la digestion (fibres, grains entiers, légumineuses, légumes crus et cuits, fruits, etc.), en plus de consommer des probiotiques à tous les jours. J’essaie aussi de réduire mon niveau de stress quotidien, parce que le stress a un impact important sur la santé globale.

3. Pourquoi avez-vous décidé de vous joindre à l’Évolution Kulturelle Bio-K+?

J’ai choisi de me joindre à l’Évolution Kulturelle Bio-K+ parce que j’ai personnellement pu constater qu’une bonne santé digestive peut changer une vie! Depuis que j’ai modifié mon alimentation et adopté des habitudes de vie plus saines, j’ai plus d’énergie, je digère mieux, et ma peau est plus belle. Je ne suis presque plus jamais malade. Même ma grand-mère raconte comment Bio-K+ a eu un impact positif sur sa santé. Elle a commencé à boire des probiotiques fermentés végétaliens de façon régulière après les avoir essayés – avec succès! – suite à une indigestion.

Ma mission, c’est de faciliter l’adoption de nouvelles habitudes de vie, d’aider les gens à bien manger et à vivre une vie active et épanouissante tout en ayant du plaisir. Cette mission, je la partage avec Bio-K+. Bien vivre devrait être amusant, délicieux et accessible!

4. Depuis quand incluez-vous des probiotiques à votre routine alimentaire, et comment cela a-t-il contribué à votre santé digestive?

J’ai commencé à prendre des probiotiques lorsque j’étais enfant, pour mes problèmes digestifs, mais ça n’a pas duré. Arrivée à l’âge adulte, mon premier contact avec les probiotiques s’est fait par l’entremise des publicités de yogourt. Comme je suis allergique aux produits laitiers, le yogourt ne faisait qu’empirer ma condition, mais j’étais tout de même fascinée par les effets des probiotiques. Avec l’aboutissement de nouvelles recherches concernant le rôle des bactéries saines pour la santé intestinale et pour le corps en général, j’ai décidé de tenter le coup. J’en ai pris pour la première fois après avoir souffert d’un rhume, pour aider mon système immunitaire à reprendre le dessus. J’en ai aussi pris pour m’aider dans les moments de stress. Mais l’expérience la plus déterminante pour moi, en ce qui concerne les probiotiques, a eu lieu durant une période où je souffrais d’anxiété sévère. Je faisais des crises d’anxiété, me réveillant avec des sueurs froides et des maux de tête toutes les nuits. J’ai lu par hasard un article dans The Atlantic qui parlait de l’impact des bactéries saines sur la dépression et l’anxiété. Après trois ou quatre semaines à prendre des probiotiques à chaque soir avant de dormir, mes épisodes d’anxiété nocturne avaient cessé. J’ignore si ça fonctionne de la même manière pour tous, mais depuis ce jour-là, je crois fermement aux bienfaits des probiotiques et je lis avidement les rapports scientifiques qui les concernent. (Link to article: https://www.theatlantic.com/health/archive/2015/06/gut-bacteria-on-the-brain/395918/)

5. Est-ce que certaines recettes traditionnelles de votre Sud natal vous manquent?

Oui, tout le temps! Quand je m’ennuie trop d’une bonne vieille recette du Sud, je la végétaliannise. Je viens de terminer l’écriture de mon premier livre de cuisine, qui sera rempli de versions végétaliennes de recettes du sud : de la tarte aux pacanes, au poulet frit, en passant par les biscuits et les sauces. La cuisine du Sud est si délicieuse et pleine de saveurs, et les gens y consomment beaucoup de légumes, de fèves et de grains, alors végétalianniser les recettes n’est pas chose impossible (même si ce n’est pas toujours facile non plus). La cuisine du Sud mise beaucoup sur les sauces et les ragoûts, donc n’importe quelle viande peut facilement être remplacée par des champignons, du jacquier, du tempeh, des légumineuses ou d’autres légumes.

6. Pouvez-vous nous partager une de vos recettes d’enfance favorites, à la façon végétalienne?

Les crêpes à la patate douce sont ma version des crêpes moelleuses de ma grand-mère. Elles sont faites avec de la farine de petit épeautre, du supplément de graine de lin et de délicieuses patates douces, et garnies d’une crème fouettée à la noix de coco et à la mangue, avec les bienfaits ajoutés des probiotiques.

Pour 6 à 8 crêpes.

Ingrédients :

2 c. à soupe de supplément de graine de lin + 4 c. à soupe d’eau

1 ½ tasse de farine de petit épeautre

⅓ tasse de sucre brun ou de sucre de coco

½ c. à thé de sel

1 c. à thé de poudre à pâte

½ c. à thé de bicarbonate de soude

2 c. à thé de cannelle

¼ c. à thé de muscade (fraîchement râpée)

1 ½ tasse de lait de soja (ou toute autre boisson non laitière)

1 c. à thé de cidre de pomme ou de vinaigre blanc

1 c. à thé d’extrait de vanille

¼ tasse + 2 c. à soupe de patates douces pilées

2 c. à soupe de beurre végétalien ou d’huile de noix de coco (et un peu plus pour la cuisson des crêpes)

Crème fouettée à la mangue et à la noix de coco

½ bouteille de soja fermenté Bio-K+ à saveur de mangue

1 tasse de crème de coco

1 c. à soupe de sirop d’érable ou de nectar de coco

Préparation :

Mélangez la graine de lin et l’eau dans un grand bol pour créer le substitut d’œuf.

Mélangez la farine, le sucre, le sel, la poudre à pâte, le bicarbonate de soude et les épices dans un autre grand bol.

Ajoutez le lait de soja, le vinaigre, la vanille, les patates douces et l’huile au substitut d’œuf et battez jusqu’à ce que les ingrédients soient combinés.

Incorporez les ingrédients humides aux ingrédients secs, jusqu’à former un mélange homogène.

Préchauffez une grande poêle et faites-y fondre une ou deux c. à soupe de beurre végétalien ou d’huile.

Versez une partie du mélange dans la poêle (environ ½ tasse) et répétez pour cuire autant de crêpes que possible selon la grandeur de votre poêle (la mienne peut contenir trois crêpes).

Cuisez les crêpes à feu moyen-doux durant environ 3 minutes. Retournez-les lorsque des bulles apparaissent au centre de la crêpe. Une fois cuites, disposez les crêpes dans un plat que vous pouvez garder au chaud dans le four, à puissance minimale. Répétez l’opération avec le reste du mélange.

Pour faire la crème fouettée à la mangue et à la noix de coco, versez le Bio-K+ à la mangue, la crème de coco et le sirop d’érable dans un bol à mélanger. Utilisez un batteur à main pour fouetter le mélange jusqu’à l’obtention d’une texture onctueuse.

Servez les crêpes garnies de la crème à la mangue et à la noix de coco.