Votre intestin est-il irritable? Selon la Fondation canadienne de la santé digestive, près de 5 millions de Canadiens sont atteints du syndrome du côlon irritable — l’un des taux les plus élevés au monde1. Dans le monde entier, pas moins de 12 % de la population présente des symptômes du syndrome du côlon irritable, comme des douleurs abdominales et des ballonnements, ainsi qu’un besoin urgent d’aller aux toilettes. Le syndrome du côlon irritable (SCI) se distingue de maladies comme la maladie coeliaque ou la colite ulcéreuse, car lors de l’examen de l’intestin, il semble impossible de distinguer un tube digestif atteint d’un tube digestif sain. Ainsi, ce syndrome est plutôt considéré comme un trouble fonctionnel. En présence du SCI, c’est la fonction de l’intestin qui est modifiée par des habitudes saines… mais le SCI n’est pas pour autant plus facile à gérer. Beaucoup de personnes vivant avec le SCI s’absentent du travail parce qu’elles doivent rester près d’une salle de bain, ou parce qu’elles sont physiquement incapables de rester assises, car les ballonnements et la douleur sont trop inconfortables dans cette position. À cause de la nature des symptômes, beaucoup d’entre nous taisent nos difficultés, ce qui fait du syndrome du côlon irritable un fléau silencieux qui a un impact sur notre qualité de vie. Quels sont les symptômes du SCI? Votre expérience du syndrome du côlon irritable peut changer. Il se peut que vous ressentiez plus de douleurs certains jours, ou encore, de la diarrhée ou des ballonnements extrêmes. En raison de la nature subjective et changeante du SCI, de nombreuses personnes se sont fait dire que leurs symptômes n’étaient pas réels. Les problèmes digestifs comme le SCI sont historiquement difficiles à diagnostiquer, notamment parce qu’il n’existe pas de test simple permettant de confirmer un diagnostic, comme avec la maladie cœliaque. Cependant, nous pouvons maintenant compter sur un critère de diagnostic crédible, créé par la Fondation ROME, décrit ainsi : « Douleur abdominale récurrente au moins un jour/semaine en moyenne au cours des 3 derniers mois, associée à deux ou plusieurs des critères suivants : Relatif à la défécationAssocié à une modification de la fréquence des sellesAssocié à un changement de forme (apparence) des selles Ces critères doivent avoir été remplis au cours des 3 derniers mois et les symptômes doivent apparaître au moins 6 mois avant le diagnostic.2» Le SCI peut être un fardeau quotidien avant que la condition ne soit gérée. Cependant, l’un des plus gros problèmes rencontrés est que ceux qui souffrent de ces symptômes peuvent avoir du mal à déterminer ce qui est normal ou non. Par exemple, la diarrhée peut survenir de temps en temps, mais si vous avez régulièrement des selles molles pendant des mois ou des années, cela n’est pas normal… même s’il s’agit de VOTRE normalité. Ce n’est pas que dans votre tête… votre système nerveux est également impliqué Le syndrome du côlon irritable est certes complexe et il reste encore beaucoup de choses à en comprendre. Cependant, cela semble aussi être un exemple parfait de trouble de l’axe intestin-cerveau, puisque le système nerveux participe grandement aux symptômes du SCI3-6. Le stress psychologique joue un rôle important dans la modération de la fonction intestinale, de même que dans les symptômes d’une personne atteinte du SCI, par exemple, en augmentant les sensations de douleur et en modifiant les mouvements de l’intestin. Si le fait d’avoir les nerfs à vif vous a déjà envoyé aux toilettes, vous avez pu constater par vous-même comment le cerveau peut modifier votre fonction intestinale. Dans le syndrome du côlon irritable, cette connexion intestin-cerveau va encore plus loin. La dépression et l’anxiété sont également fréquentes chez les patients atteints du SCI et ceux qui en souffrent sont plus susceptibles de souffrir de dépression ou d’anxiété4. Une étude récente suggère que des changements dans le système nerveux entérique (intestin) peuvent être à l’origine de modifications de l’hypersensibilité et de la motilité indépendantes du cerveau. Cela suggère qu’il ne s’agit pas simplement d’une fonction qui se modifie… la physiologie d’une personne atteinte de SCI change également au niveau microscopique5. L’inflammation, les bactéries et VOUS Le syndrome du côlon irritable n’est pas considéré comme une maladie inflammatoire. Cependant, les recherches suggèrent qu’il y a une activation immunitaire au niveau des tissus de l’intestin. Par exemple, des chercheurs ont observé une infiltration de cellules immunitaires appelées mastocytes dans le tissu intestinal d’une personne atteinte du syndrome du côlon irritable3,6. Les mastocytes libèrent des médiateurs comme les histamines, qui influencent la réponse immunitaire et la perméabilité — ou « fuite » — de la barrière intestinale6. En fait, une étude récente suggère que des perturbations de la fonction de barrière, alias des « fuites intestinales », créent des cascades inflammatoires qui endommagent les intestins et peuvent conduire au passage de bactéries intestinales dans le corps6. Dans tout cela, nous ne pouvons pas oublier d’observer le rôle de nos bactéries intestinales dans le développement du syndrome du côlon irritable. Il est maintenant largement admis que la dysbiose — ou un déséquilibre dans la communauté bactérienne de l’intestin — est liée aux symptômes du SCI6. Rétablir l’équilibre des bactéries est donc un objectif important en présence du syndrome du côlon irritable, car les bactéries intestinales interagissent avec votre santé digestive de nombreuses façons, notamment en : altérant la fonction immunitaire;influençant la motilité intestinale;modifiant des sensations d’hypersensibilité et de douleur;changeant les mouvements de l’intestin;influençant la production de gaz et les ballonnements. La recherche suggère que les probiotiques jouent un rôle bénéfique pour améliorer la qualité de vie, malgré le SCI7. Dans ma pratique, Bio-K+ est le probiotique sur lequel je compte pour aider à rétablir l’équilibre dans les intestins de mes clients. Bio-K+ est conçu pour être efficace, grâce à un processus de fabrication rigoureusement contrôlé et à un engagement en faveur de la recherche clinique, ce qui lui permet de démontrer son efficacité dans le cadre de recherches évaluées par des pairs. En fait, Santé Canada a récemment émis une allégation relative à la santé pour les probiotiques Bio-K+, car ils aident à améliorer la qualité de vie des personnes atteintes du syndrome du côlon irritable à prédominance diarrhéique. Comment mieux gérer et vivre avec le SCI En raison des manifestations multifactorielles et diverses du syndrome du côlon irritable, nous vous recommandons d’adopter une approche intégrative pour vous soutenir lorsque vous faites face au SCI. Si vous vous êtes très stressé, prendre des mesures prudentes pour gérer ce stress est tout aussi important que de faire les bons choix alimentaires. Cela pourrait signifier de limiter ses obligations ou le temps passé devant un écran; pratiquer la méditation ou le yoga ou passer du temps régulièrement dans la nature. Existe-t-il un régime approprié pour le SCI? Sur le plan alimentaire, nous sommes chanceux, car il existe une approche diététique fondée sur des preuves, appelée le régime FODMAP, qui est efficace chez 80 % des personnes atteintes du syndrome du côlon irritable8. Les FODMAP sont des glucides uniques faiblement absorbés, tels que le lactose ou les fructanes en grains. Ces aliments peuvent attirer de l’eau dans les intestins et ainsi faire augmenter la fermentation chez les personnes atteintes du SCI8. Une élimination de FODMAP de 4 à 6 semaines dans le cadre d’un programme qui comprend de l’exercice régulier, la gestion du stress et un probiotique quotidien est recommandée. La recherche a démontré qu’un protocole FODMAP bas peut aider à réduire l’inflammation et à modifier la flore intestinale. Il ne s’agit pas, cependant, d’une stratégie alimentaire permanente. Après l’élimination, veillez à suivre un régime anti-inflammatoire à base de plantes pour une santé à long terme. Le syndrome du côlon irritable semble être lié à la vie moderne. Cependant, la vie avec le SCI ne devrait pas vous ralentir. Un mode de vie bien équilibré, comprenant un régime alimentaire axé sur les plantes, des exercices réguliers et des probiotiques Bio-K+, peut vous aider à vous sentir vraiment bien. Avez-vous d’autres questions à propos de la santé intestinale? Posez-les en commentaires ci-dessous. Si vous souhaitez faire le plein de produits Bio-K+, consultez notre localisateur de magasins. Pour obtenir plus d’information sur Bio-K+, les probiotiques et la santé digestive, communiquez avec nous, suivez-nous sur Facebook et Instagram ou rejoignez notre communauté. Références https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3352839/https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5704116/https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4819853/https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24705634https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4819870/https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5623149/https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4356930/https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5622700/ Également! Saviez-vous que Desiree Nielsen, diététiste, a un programme pour le SCI? Suivez ce lien : https://desireerd.com/product/banishthebloat/ (en anglais seulement)