SIBO: How Small Intestinal Bacterial Overgrowth Impacts Your Microbiome & Your Overall Health

Prolifération bactérienne intestinale (SIBO) : quel est l’impact sur votre microbiome et votre santé générale

  • Santé intestinale

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  • By Desiree Nielsen, Diététiste-Nutritionniste

    Puisque nous sommes maintenant mieux renseignés sur le microbiome du système digestif, il n’est plus surprenant d’entendre qu’il y a des billions de bactéries qui vivent dans notre système digestif. Cependant, vous serez peut-être surpris d’apprendre qu’une telle abondance de bactéries ne devrait se retrouver que dans les recoins obscurs de votre côlon. Une fois que le contenu de votre système digestif arrive à votre côlon, environ 80 à 95 % de tous les nutriments ont été digérés et absorbés. Cette absence de nutriments jumelée au travail accompli par votre système immunitaire permet de surveiller vos bactéries et d’en freiner leur prolifération.

    Votre intestin grêle, lui, n’est pas conçu pour contenir beaucoup de microbes. En fait, il y a une valve située entre l’intestin grêle et le côlon, appelée valvule de Bauhin, dont le rôle est de s’assurer que le contenu de votre côlon (notamment les bactéries) ne puisse pas circuler vers l’arrière. En comparaison aux quelques billions de bactéries par millilitre retrouvées dans le côlon, il y aura aussi peu qu’environ une centaine de bactéries par millilitre qui se retrouvent au début de l’intestin grêle, dans le duodénum1. Ce phénomène est explicable par plusieurs facteurs. Le duodénum reçoit le contenu acide qui provient de l’estomac et le neutralise à l’aide de sécrétions très alcalines. Ce changement drastique du niveau de pH permet difficilement aux microbes de survivre1. De plus, cette partie de votre intestin se fait submerger d’un flux de nutriments plusieurs fois par jour. S’il y a beaucoup de bactéries qui y vivent, c’est comparable à leur servir un buffet copieux... et personne ne quitte un buffet avant la fin.

    Qu’est-ce que le SIBO?

    Si une trop grande population bactérienne venait à s’installer dans l’intestin grêle, il serait alors question de prolifération bactérienne intestinale ou SIBO (small intestinal bacterial overgrowth). Depuis un bon moment, le SIBO est un sujet populaire dans les groupes de naturopathie ou de médecine intégrative. Cependant, il s’agit encore d’un sujet un peu tabou dans le domaine de la médecine conventionnelle dû à l’absence de méthodes de diagnostic claires et spécifiques2, 3.

    La meilleure technique de diagnostic disponible consiste à prélever un échantillon directement dans le contenu de l’intestin grêle2, 3. Il a été convenu que le SIBO est présent lorsque le niveau de bactéries dépasse 100 000 UFC par ml, mais un taux supérieur à 1000 UFC par ml peut être suffisant2, 3, 5. Normalement, ces bactéries seront de type gram-négatif, plus communes dans le côlon, contrairement à celles de type gram-positif qui se retrouvent normalement dans l’intestin grêle. Cependant, cette technique de dépistage est invasive et ne sera pas le premier choix dans la plupart des cas. De plus, même un échantillonnage direct ne peut offrir un recensement complet de la communauté bactérienne puisque nombre d’entre elles sont dissimulées dans les recoins de l’intestin grêle.

    Une technique moins invasive (et plus largement utilisée) consiste à faire des tests d’haleine avec des glucides. Cependant, ces tests offrent des résultats généraux, ce qui ne permet pas facilement d’évaluer si le SIBO est bien la cause de ces résultats2, 3, 5. En donnant une dose de sucre glucose ou lactulose, on mesure le niveau d’hydrogène gazeux (produit par la bactérie) contenu dans l’haleine afin de déterminer de manière indirecte le nombre de bactéries. Cependant, si des bactéries productrices de méthane contribuent à l’apparition de ces symptômes, un test d’haleine à l’hydrogène seulement ne permettra pas de déterminer de manière adéquate le niveau de bactéries5. En raison de l’incertitude entourant ces résultats, il est facile d’écarter le SIBO comme cause potentielle de vos problèmes de digestion. En littérature scientifique, la prévalence estimée du SIBO varie largement. Notre incapacité à arriver à un consensus éclairé à propos de son diagnostic nous empêche de réaliser à quel point le SIBO est un problème grave et cela pourrait freiner nos démarches qui visent à aider ceux qui en souffrent.

    Comment le SIBO agit-il dans le corps humain?

    Il y a plusieurs causes qui sont soupçonnées d’être à l’origine du SIBO. La première est associée à une motilité gastrique retardée ou altérée2. Votre intestin est un long tube musculaire qui déplace son contenu à l’aide d’un mouvement rythmé circulaire, aussi appelé le péristaltisme. Le mouvement de balayage, en plus de transporter les nutriments, permet d’éliminer les bactéries2. Certains facteurs qui altèrent la motilité, telle qu’une chirurgie abdominale ou certains types de médicaments, permettent aux bactéries de mieux s’ancrer dans l’intestin grêle5. Les bactéries productrices de méthane sont également associées à une motilité altérée. À mesure qu’elles grossissent, leurs effets sur la flore intestinale humaine peuvent accroître leur habileté à se multiplier. Une diminution d’acide gastrique (en raison de l’âge ou de l’utilisation de certains médicaments inhibiteurs de la pompe à protons pour le reflux) pourrait aussi vous rendre vulnérable en raison de l’affaiblissement de la défense antimicrobienne de votre tractus digestif supérieur4.

    Comment savoir si je souffre du SIBO?

    Les symptômes du SIBO sont similaires à ceux du syndrome du côlon irritable (SCI) et incluent la diarrhée, les ballonnements et les flatulences 2. Dans les cas les plus sévères, de la malabsorption, de l’anémie ou une perte de poids pourraient survenir2. En effet, il existe une certaine controverse parmi les chercheurs et les praticiens quant au nombre de diagnostics de SCI qui sont imputables au SIBO. Les écrits estiment que ce nombre se situe entre 4 et 78 % des gens souffrant du SCI2, 3. D’autres troubles digestifs, tels que la maladie cœliaque, la maladie de Crohn et la colite ulcéreuse peuvent aussi être associés au SIBO1, 5.

    La prolifération des bactéries causée par le SIBO pourrait mener à la dégradation de la barrière intestinale, et pourrait éventuellement causer une inflammation chronique3. Ceci pourrait expliquer pourquoi des conditions comme le syndrome de fatigue chronique ou la rosacée ont un lien avec le SIBO2, 5.

    Lorsque vous ressentez des ballonnements pendant ou directement après un repas, retournez voir votre professionnel de la santé afin de lui parler du SIBO plutôt que du SCI, car ce dernier se caractérise par une réaction retardée dans le système digestif.

    De quelle manière peut-on traiter le SIBO?

    Encore une fois, bien qu’il n’y ait pas d’approche thérapeutique parfaite pour traiter le SIBO, il existe une méthode de traitement intéressante. Des études ont démontré que 1 ou 2 doses de Rifaximine, un antibiotique à large spectre non absorbable, pourraient contribuer à l’éradication de la prolifération, que ce soit son usage seul ou conjointement avec un autre antibiotique2, 3, 5. Le Rifaximine est reconnu pour réduire la production de gaz méthane et les bactéries productrices de méthane pourraient contribuer à l’apparition du SIBO ainsi qu’à une motilité gastrique retardée3, 5.

    Bien sûr, lorsque vous faites usage d’un antibiotique, un probiotique de grande qualité est essentiel afin de rétablir l’équilibre dans votre système digestif. L’utilisation de Bio-K+ avec des antibiotiques a été approuvée par Santé Canada. De plus, Bio-K+ contient trois souches uniques de bactéries lactobacilles, un genre de bactérie qui se retrouve tout au long du tube digestif (incluant l’intestin grêle) et qui joue un rôle important dans le maintien de l’équilibre dans l’organisme. La formule liquide unique fonctionne dans l’entièreté du tractus gastro-intestinal (et non pas seulement dans le côlon) afin de permettre aux bactéries lactobacilles d’accéder au tractus digestif supérieur, où elles peuvent contribuer à rétablir votre santé. Certains médecins hésitent à offrir à leurs patients une antibiothérapie pour leurs troubles digestifs en raison d’une crainte envers la bactérie C. difficile. Encore une fois, Bio-K+ est un excellent allié qui permet de rétablir l’équilibre du microbiome intestinal, puisqu’il est le seul probiotique approuvé par Santé Canada à être en mesure de réduire les risques associés aux infections au C. difficile, souvent reliées à l’utilisation d’antibiotiques.

    Il n’y a que très peu d’autres stratégies pour combattre le SIBO qui ont été documentées. En pratique, réduire le nombre de glucides dans l’intestin en adoptant la méthode FODMAP (Oligo-, Di-, et Mono-saccharides, et Polyols Fermentescibles) pourrait être une bonne stratégie de traitement5. On retrouve les FODMAP dans les céréales comme le blé, dans les produits laitiers sous forme de lactose et dans plusieurs aliments sains comme l’ail, les pommes et les asperges. Les FODMAP sont reconnues pour favoriser la croissance des bactéries intestinales. Il pourrait donc être bénéfique de les éliminer lors d’un traitement antibactérien.

    Puisque la motilité altérée pourrait favoriser la prolifération de bactéries, théoriquement, les agents procinétiques pourraient avoir un impact positif, mais à ce stade-ci, il n’est pas prouvé que leur utilisation permette de traiter le SIBO5. Les agents procinétiques sont des aliments ou des médicaments qui sont réputés pour améliorer la motilité intestinale normale. Il pourrait donc être intéressant d’ajouter davantage d’aliments naturellement riches en agents procinétiques comme le gingembre ou des fibres non-FODMAP à votre diète.

    Mener un mode de vie qui promeut une bonne santé digestive, c’est adopter une diète riche en aliments de source végétale riches en fibres, être actif, gérer son stress et prendre quotidiennement un probiotique de bonne qualité. Cependant, si vous ne parvenez pas à venir à bout de vos symptômes digestifs, consultez votre professionnel de la santé. En plus d’envisager des causes bien connues comme l’intolérance au lactose, la maladie cœliaque et le syndrome du côlon irritable, parlez à votre médecin des tests pour le SIBO. Il s’agit peut-être de la pièce manquante du casse-tête qu’est votre système digestif.

    Avez-vous d’autres questions à propos de SIBO, de la santé intestinale ou des probiotiques? Ajoutez un commentaire ci-bas! Pour plus d’information sur la santé de l’appareil digestif, rejoignez notre communauté. Pour faire le plein de Bio-K+, cliquez ici et trouvez le point de vente le plus près de chez vous. Communiquez avec nous ou suivez-nous sur Facebook et Instagram.

    Références

    1. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5422473/
    2. http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/apt.12456/full
    3. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3949258/
    4. http://www.nghd.pt/nghd/images/ppi_and_int._bacterial_overgrowth.pdf
    5. http://download.xuebalib.com/xuebalib.com.13077.pdf

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    Desiree Nielsen Registered Dietitian
    About the author

    Desiree Nielsen est diététiste, auteure et animatrice de l’émission de cuisine végétarienne The Urban Vegetarian. Desiree adopte une approche intégratrice des données probantes dans son travail de diététique, en mettant l’accent sur la nutrition anti-inflammatoire, centrée sur les plantes et la santé digestive.

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