Même quand vous dormez, votre microbiote travaille fort, fabriquant des vitamines, éduquant votre système immunitaire et combattant de potentielles infections, dont certains parasites intestinaux. Les infections parasitaires sont plus fréquentes qu’on ne le pense. Connaissez-vous quelqu’un qui a déjà attrapé la giardiose après une semaine au chalet ? Giardia, le parasite responsable de la giardiose, peut causer une infection et s’attrape en buvant de l’eau d’un lac non traitée. Les symptômes (diarrhée, crampes et fatigue) apparaissent généralement deux semaines après l’exposition au parasite. Autre parasite que l’on retrouve fréquemment et qui peut être très résistant : l’oxyure. Les vers de ce parasite pondent autour de l’anus des œufs qui peuvent vivre sur la peau ou sur les surfaces jusqu’à deux semaines. Et enfin, dans la famille des parasites, on retrouve celui-ci, relativement commun et plutôt controversé : Blastocystis hominis. Il y a encore tellement de choses que nous ignorons à propos de cet organisme, notamment son mode de propagation, même si l’on pense que fréquenter une garderie ou côtoyer des animaux pourrait augmenter les risques de l’attraper. Ce parasite est également présent dans les intestins de personnes ne présentant aucun symptôme, ce qui conduit les chercheurs à se demander si les ballonnements, la diarrhée et la constipation attribués à Blastocystis hominis ne seraient pas causés par un autre organisme3. Bactéries ou parasites? Est-il possible d’éviter l’infection lorsque l’on est exposé à ce genre de parasites? Eh bien, cela dépend de votre microbiote. Par exemple, les helminthes, autrefois extrêmement courants dans le microbiote humain, sont maintenant très rares et certains chercheurs pensent que sans eux, notre système immunitaire est plus hyper réactif1. De la même manière, l’exposition à Giardia n’entraîne pas toujours une infection symptomatique1. Bien qu’il reste encore beaucoup d’inconnues, on pense que la capacité des microbes intestinaux à renforcer la barrière de mucus intestinale permet d’empêcher certains parasites de causer une infection1. Des tests effectués en laboratoire suggèrent également que les bactéries intestinales produisent des substances qui tuent les parasites, tout en créant une compétition pour l’espace et les ressources1,3. En fait, lors d’un essai effectué sur des sujets humains, on a relevé des similitudes dans le microbiote intestinal des personnes infectées par le parasite, même si elles vivaient dans des régions différentes2. Même en vivant dans des régions très éloignées les unes des autres, ces personnes ayant des intestins capables de lutter contre une infection parasitaire abritent des microbes similaires2. Les premiers essais réalisés en laboratoire suggèrent que les probiotiques pourraient contribuer à réduire le risque de contracter certaines infections parasitaires intestinales et à lutter contre celles-ci3. Il a été démontré que certains probiotiques pouvaient également aider à combattre des organismes potentiellement infectieux, tout en renforçant la barrière de mucus de l’intestin et les défenses immunitaires3. L’union fait la force La recherche sur le sujet continue, mais on sait désormais qu’il n’y a aucun mal à renforcer son microbiote intestinal. Un microbiote intestinal sain est un microbiote intestinal diversifié. Pour y parvenir, vous devez lui créer un environnement favorable. Un probiotique ayant fait l’objet d’études cliniques, comme Bio-K+, permet la création d’une communauté microbienne saine et équilibrée. Vous ne le savez peut-être pas, mais le fait de prendre des probiotiques ne fait pas juste ajouter de bonnes bactéries à vos intestins, cela aide également à la croissance des bactéries bénéfiques que vous possédez déjà3. Une fois que ces bonnes bactéries sont là, vous devez également bien les nourrir! Nos régimes modernes, faibles en fibres et riches en sel, en sucre et en gras, ont tendance à avoir un effet négatif sur nos microbiomes intestinaux, encourageant la croissance de certaines souches de bactéries pouvant causer des inflammations comme E.coli. Un régime essentiellement à base de végétaux riches en fibres (légumes, grains entiers et légumineuses) fournit à votre corps des glucides non digestibles qui stimulent la fermentation et nourrissent vos microbes intestinaux. Les infections parasitaires sont plus courantes que vous ne le pensez. Si vous présentez des symptômes comme une diarrhée aqueuse, des crampes ou des ballonnements importants, n’attendez pas! Consultez votre médecin. Mieux vaut prévenir que guérir. Profitez d’être en bonne santé pour renforcer vos défenses immunitaires en mangeant bien et en prenant Bio-K+ tous les jours. Vous avez d’autres questions au sujet de la santé intestinale ? Posez-les en commentaires ci-dessous. Si vous souhaitez faire le plein de Bio-K+, consultez notre localisateur de magasins. Pour plus d’informations sur Bio-K+, les probiotiques et la santé digestive, communiquez avec nous, suivez-nous sur Facebook et Instagram ou rejoignez notre communauté. Références Leung, Jacqueline M et al. « Parasite-Microbiota Interactions With the Vertebrate Gut: Synthesis Through an Ecological Lens » Frontiers in microbiologyvolume 9 843. 14 mai 2018, doi :10.3389/fmicb.2018.00843 Rosa, Bruce A et al. « Differential human gut microbiome assemblages during soil-transmitted helminth infections in Indonesia and Liberia » Microbiomevolume 6,1 33. 28 février 2018, doi :10.1186/s40168-018-0416-5 Vitetta, Luis et al. « Modulating the Gut Micro-Environment in the Treatment of Intestinal Parasites » Journal of clinical medicinevolume 5,11 102. 16 novembre. 2016, doi :10.3390/jcm5110102