FOD-Quoi ? Certains d'entre nous souffrons du syndrome du côlon irritable, et avons probablement beaucoup entendu parler des FODMAP. FODMAP est un acronyme qui veut dire Fermentable Oligo -, Di-, et Mono-saccharides et Polyols. Ce qui veut dire ? Les FODMAP sont spécifiquement les glucides que la majorité des gens ont de la difficulté à digérer. Puisqu’ils ne sont pas absorbés, ils voyagent à travers le tube digestif, où ils peuvent soit attirer de l’eau dans l'intestin (ce qui ramollit vos selles) ou encore être fermentés par les bactéries intestinales et ainsi causer des gaz, des ballonnements et de l’inflammation. Comprendre les FODMAP Nous devons nos connaissances sur les FODMAP à deux chercheurs de l’Université Monash en Australie, Dr Sue Shepherd RD et Dr Peter Gibson MD. Ils ont découvert que les FODMAP pouvaient aggraver les symptômes des gens souffrant du syndrome du côlon irritable (SCI) et que les éliminer permettait d’améliorer la situation d’environ 80 % de ceux qui ont le SCI1. Les FODMAP se retrouvent dans beaucoup d’aliments que nous consommons quotidiennement : Le lactose dans les produits laitiers ;Le fructose excédentaire dans les pommes, les poires, les cerises et le sirop d’agave ;Les fructanes qu’on retrouve dans l’ail, les oignons, les légumineuses et le blé ;Les polyols dans les choux-fleurs et les champignons, et le xylitol. Vous aurez probablement remarqué que les FODMAP se retrouvent dans plusieurs des aliments les plus sains, comme les haricots, les fruits et les légumes. Pourquoi engendrent-ils alors des symptômes désagréables? En raison de leur structure et de notre physiologie, les FODMAP ont tendance à être uniquement partiellement digérés, ou même, pas du tout. Notre habileté à tolérer les FODMAP est unique à chacun. De plus, si l’on ne souffre pas du syndrome du côlon irritable, il se peut que nous ne ressentions pas d’inconfort relié à la consommation d’aliments contenant des FODMAP. En fait, c’est l’essence même de la nature des FODMAP qui les rend potentiellement bénéfiques pour la santé de l’appareil digestif. Si votre flore intestinale est en bonne santé, ces chaînes de glucides non digérées vont nourrir vos bactéries bénéfiques et ainsi garder votre intestin sain. Oui, on parle ici de prébiotiques. Le meilleur prébiotique connu est l’inuline, qui est aussi un FODMAP2. Il est donc intéressant de savoir que nous avons en fait beaucoup de raisons d’encourager la population à consommer davantage de FODMAP! Il est possible d’avoir des gaz après avoir mangé un gros bol de légumineuses cuites... mais cela est une bonne chose. Cependant, les gens souffrant du SCI se sentiront très mal après avoir mangé ce même repas en raison des changements dans leur flore intestinale et la réponse du système nerveux à ceux-ci. Si vous avez le SCI, il se peut que vous expérimentiez davantage d’inflammation en raison du mélange de microbes dans votre intestin ou la prolifération des bactéries dans votre intestin grêle3. Une production normale de gaz dans les intestins peut causer des douleurs considérables et la motilité intestinale peut être changée à cause de l’hypersensibilité du système nerveux entérique. Il y a donc la possibilité d’apporter un énorme soulagement aux gens qui souffrent du syndrome du côlon irritable en diminuant la fermentation dans le système digestif et le contenu d’eau dans les selles. Est-ce qu’une alimentation faible en FODMAP vous conviendrait ? Si vous avez le syndrome du côlon irritable et que vous avez de la difficulté à gérer vos symptômes, il pourrait être intéressant d’essayer l’alimentation faible en FODMAP. En fait, il s’agit de la thérapie nutritionnelle recommandée pour le SCI et elle s’est montrée efficace chez les gens qui souffrent du syndrome du côlon irritable avec prédominance de diarrhée. Cette diète n’a pas été suffisamment étudiée au sujet d’autres troubles de santé, comme la maladie de Crohn ou les ballonnements non reliés au SCI ; cependant, il pourrait s’agit d’une stratégie pour soulager les symptômes. Si vous avez le SCI ou d’autres troubles récurrents qui entraînent beaucoup de gaz et de ballonnements et que votre médecin a éliminé la possibilité de d’autres problèmes de santé gastro-intestinaux, il pourrait être une bonne idée pour vous d’essayer une diète faible en FODMAP avec le support d’une diététiste-nutritionniste. Avant de l’essayer, quelques détails à examiner Vous devez vous investir à 100 % pour que cela fonctionne. Vous ne pouvez pas vous contenter de les éviter lors de la plupart de vos repas ; vous devez complètement éliminer les aliments riches en FODMAP de votre alimentation pour permettre de mieux contrôler les symptômes. Ensuite, une diète faible en FODMAP n’est pas conçue pour être une solution à long terme. Pourquoi ? Le fonctionnement de l’alimentation faible en FODMAP est en partie basé sur le fait qu’elle fournit moins de prébiotiques à vos bactéries intestinales4. Sur une courte période, cela peut permettre de rétablir la balance dans votre système. Cependant, ce n’est pas une bonne idée à long terme, car une flore intestinale saine est primordiale pour la santé de l’appareil digestif, la santé du système nerveux et la fonction immunitaire. Il y a quelques études cliniques qui se penchent encore sur l’utilisation de la diète à long terme, mais les premiers résultats démontrent qu’elle réduit le nombre et la diversité de vos bactéries. La troisième chose à retenir est qu’une alimentation faible en FODMAP devrait uniquement constituer une partie de vos démarches vers un système digestif plus sain. Prendre soin de votre niveau de stress et de votre santé mentale est important, tout comme fournir les nutriments essentiels afin de guérir votre intestin et le repeupler de bactéries bénéfiques. En raison du lien étroit entre le cerveau et l’intestin, il est possible qu’un facteur de stress psychologique aggrave intensément les symptômes du SCI, laissant croire que la diète faible en FODMAP ne fonctionne pas. De plus, puisque l'alimentation faible en FODMAP altère vos bactéries intestinales, l’utilisation d’un probiotique comme Bio-K+ est essentielle afin de rétablir la balance de votre flore intestinale et d’améliorer à long terme votre santé intestinale. Comment intégrer la diète faible en FODMAP à votre quotidien ? Bien que vous soyez en mesure de trouver sur internet la majorité des renseignements dont vous avez besoin afin de suivre une diète faible en FODMAP, je vous recommande de consulter un professionnel de la santé expérimenté, comme un nutritionniste-diététiste, afin qu’il puisse personnaliser votre approche et aussi vous guider. Normalement, le protocole d’élimination nécessite de 2 à 8 semaines lorsqu’il est jumelé à d’autres efforts visant à réconcilier le corps et l’esprit. Ensuite, il vous faudra réintégrer tranquillement les FODMAP à votre alimentation afin d’identifier votre seuil de tolérance. Certaines personnes seront en mesure de rétablir leur consommation de FODMAP, à condition de ne pas exagérer. Manger un gros bol de fettucine alfredo à l’ail suivi d’un bol de crème glacée n’est peut-être pas la meilleure idée ! Bio-K+ est une solution éprouvée cliniquement pour le combat des bactéries pathogènes dans le système digestif et la réduction des gaz et ballonnements. Pour ceux qui suivent une diète faible en FODMAP, essayez le Bio-K+ bleuet à base de riz brun biologique fermenté, car il ne contient aucun ingrédient riche en FODMAP. Il semble qu’il y ait de plus en plus de gens avec des problèmes de flore intestinale. Heureusement, nous en savons beaucoup sur les méthodes pour rétablir un bon équilibre. Si vous souffrez du SCI, ou avez des gaz et ballonnements dérangeants, parlez à votre médecin et nutritionniste de la possibilité d’adopter une alimentation faible en FODMAP et de prendre un probiotique qui a fait ses preuves, comme Bio-K+. Pour obtenir plus d’information sur Bio-K+, les probiotiques et la santé digestive, communiquez avec nous, suivez-nous sur Facebook et Instagram ou rejoignez la communauté. Si vous souhaitez faire le plein de produits Bio-K+, consultez notre localisateur de magasins. Références https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27382323https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25179725https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24857420http://citeseerx.ist.psu.edu/viewdoc/download?doi=10.1.1.1028.9451&rep=rep1&type=pdf