Le temps des Fêtes est une période stressante; nous ne vous apprenons rien. Vous devez faire des emplettes, cuisiner, faire l’épicerie et participer à différents événements sociaux. Ajoutez toutes ces obligations à votre vie déjà bien occupée et vous obtenez la recette parfaite pour vous coucher tard, manquer de sommeil, et manger des biscuits et des cannes de Noël sur le pouce. Malgré les célébrations festives, si vous êtes le genre de personne qui ressent intensément les effets du stress (c'est-à-dire l’anxiété, la fatigue, les changements dans l’appétit ou la digestion, ou les rages de sucre), vous pourriez vous retrouver à vivre plus d’appréhension que d’enthousiasme en cette période d’effervescence. Bien entendu, les facteurs externes comme les horaires chargés et les centres d’achat bondés jouent un rôle dans l’épuisement dont nous souffrons, mais le traitement que nous infligeons à notre corps pendant cette période de l’année y est aussi pour quelque chose. Le stress a une incidence considérable sur nos intestins et, réciproquement, nos intestins influencent notre réponse au stress. L’incidence du stress sur le plan physiologique Le stress agit sur l’organisme sur deux plans : hormonal et immunitaire.1 Sur le plan hormonal, le stress joue un rôle sur l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien – trois glandes parmi d’autres qui communiquent notre niveau de stress à l’organisme. Lorsque vous ressentez un stress important, par exemple si un ours vous pourchasse, ces glandes envoient des messages (c'est-à-dire le cortisol) à votre organisme pour faire grimper votre glycémie, arrêter votre processus de digestion et augmenter votre fréquence cardiaque; ce sont toutes des réactions nécessaires pour tenter d’échapper à un ours. De même, votre système immunitaire s’active et libère des cytokines inflammatoires (des messagers chimiques) pour se mettre en état d’alerte, ce qui est utile si l’ours vous mord ou s’il vous transmet une maladie inconnue. À court terme, vous pouvez comprendre comment ces processus vous aident à rester en sécurité, en santé et en vie. Par contre, lorsque le stress devient chronique, ces signaux ne sont plus si utiles et causent plus de mal que de bien. Le stress chronique a été associé à l’inflammation chronique, laquelle augmente le risque de maladies du cœur, de dépression, de maladies auto-immunes, de colites ulcéreuses et de sclérose en plaques.1 La flore intestinale et le système immunitaire Nous savons maintenant que la flore intestinale a une incidence directe sur notre réponse immunitaire. Les bactéries intestinales envoient des signaux aux cellules de notre organisme, lesquels varient selon la bactérie qui les envoie. Par exemple, il est prouvé que deux de nos « mauvaises » bactéries, H. pylori et C. difficile, entraînent la libération de cytokines inflammatoires (messagers chimiques) et d’hormones du stress, ainsi qu’une réaction de stress systémique.1 En revanche, nos « bonnes » bactéries ont l’effet inverse. Elles atténuent notre réaction de stress et évitent que les mauvaises bactéries se développent.1 Pour éviter la prolifération des mauvaises bactéries, il faut veiller à une forte présence de bonnes bactéries et créer un environnement sain dans lequel elles peuvent se développer. Comment y parvenir? Nous avons préparé quatre conseils qui vous aideront à stimuler la croissance de bonnes bactéries au sein de votre flore intestinale. 4 conseils pour prendre soin de votre santé intestinale pendant les Fêtes 1. Mangez des fibres autant que possible Les fibres sont, pour les bactéries, ce que le lait et les biscuits sont pour le père Noël : une source d’énergie nécessaire pour vivre. Les bactéries se nourrissent des fibres qui composent notre alimentation. Elles en récupèrent l’énergie pour produire un groupe de molécules appelé acide gras à chaîne courte, lequel est reconnu pour améliorer le système immunitaire, réduire l’inflammation et favoriser la santé des cellules intestinales.2 Pour réussir à intégrer les fibres à votre alimentation pendant les Fêtes, commencez la journée avec un smoothie saisonnier, grignotez des craquelins de grains entiers et du hummus, et accompagnez vos plats de légumes chaque fois que c’est possible (les plateaux de crudités peuvent être tout aussi attrayants que les plateaux de fromages!). 2. Buvez à votre santé Prendre une dose quotidienne de probiotiques est un excellent moyen d’augmenter le nombre de « bonnes » bactéries dans votre appareil digestif. Le probiotique Bio-K+ à boire, par exemple, combine trois souches uniques de bactéries probiotiques. Il a été prouvé que ces souches travaillent en synergie pour éviter le développement des « mauvaises » bactéries, favoriser la croissance des « bonnes » bactéries et améliorer l’intégrité intestinale en vue de renforcer le système immunitaire. Boire votre dose quotidienne de probiotiques rime avec simplicité et polyvalence. Vous n’avez besoin que d’un quart de bouteille pour préserver votre santé intestinale et favoriser votre digestion. 3. Limitez votre consommation de café Une faible consommation de café peut être bénéfique : il favorise l’éveil, garde les sens en alerte et est reconnu pour contribuer à la biodiversité des cellules intestinales.3 Le problème du café est lorsque nous en buvons trop et que nous consommons ainsi une trop grande quantité de son principe actif, la caféine, qui a une incidence sur le cortisol, l’hormone du stress. Il est prouvé que d’être aux prises de façon chronique avec des niveaux élevés de cortisone a un effet négatif sur les bonnes bactéries intestinales et favorise la perméabilité intestinale, ce qui permet aux toxines, aux aliments non digérés et aux « mauvaises bactéries » d’entrer dans l’organisme. Le matin, essayez de limiter votre consommation à une ou deux tasses de café, puisque c’est à ce moment que le taux de cortisol est naturellement élevé (il diminue habituellement l’après-midi). Portez attention aux autres sources de caféine qui se trouvent dans votre alimentation, comme les boissons gazeuses, le chocolat, et le thé vert ou noir. Le fait de diminuer votre taux de cortisol à un taux normal aidera à vous sentir moins épuisé, réduira l’inflammation, stimulera votre système immunitaire et améliorera votre digestion.4 4. Reposez-vous Le sommeil diminue l’anxiété, régule la pression artérielle, et améliore l’humeur et la résistance au stress.5 Il a aussi un effet sur l’état du microbiome intestinal. Des chercheurs se sont penchés sur le lien entre les bactéries intestinales et le sommeil. Semblable au lien entre l’intestin et le cerveau, ce lien semble fonctionner dans les deux sens; nos bactéries intestinales peuvent influencer notre capacité à nous reposer, alors que le repos a une incidence sur la santé de nos bactéries intestinales.6 La mélatonine, notre « hormone du sommeil », ne ferait pas que nous endormir, mais elle jouerait aussi un rôle clé dans le maintien de notre santé intestinale. Afin de gérer efficacement le stress pendant les Fêtes, il ne suffit pas de trouver des stratégies pour gérer les causes de stress « externes »; vous devez aussi cibler les causes internes pour aider votre organisme sur le plan physique et physiologique. N’hésitez pas à nous poser vos questions si vous voulez savoir comment préserver votre santé intestinale en période de stress! Faites-nous part de vos commentaires ci-dessous, envoyez-nous un courriel, rejoignez notre communauté ou contactez-nous sur Facebook ou Instagram. Trouvez un magasin près de chez vous pour faire vos réserves de Bio-K+ en prévision du temps des Fêtes. Références https://www.psychologytoday.com/blog/evolutionary-psychiatry/201404/the-gut-brain-connection-mental-illness-and-disease https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4756104/ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19217682 http://dujs.dartmouth.edu/2011/02/the-physiology-of-stress-cortisol-and-the-hypothalamic-pituitary-adrenal-axis/#.Wh19UbQ-dAY http://www.bmj.com/content/359/bmj.j5381 http://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0097500