Le lien entre la dépression et la santé intestinale
Nous sommes le 3e lundi de janvier ou, plus officiellement, le « Blue Monday ». Bien que non prouvé scientifiquement, ce jour est considéré comme « le plus sombre de l’année », et correspond habituellement à un moment où plusieurs d’entre nous se sentent particulièrement déprimés. Les sentiments de tristesse peuvent, bien entendu, être le résultat combiné du mauvais temps, de l’endettement des fêtes, ou d’un faible niveau de motivation. Mais dans plusieurs cas, cela peut s’ajouter à la réalité plus sérieuse et plus complexe de la dépression clinique, un trouble pour lequel des preuves scientifiques récentes mettent en évidence le rôle important du microbiote intestinal (la communauté de microorganismes à l’intérieur de nos intestins). Ainsi, pour un bon nombre de personnes aux prises avec une humeur à la baisse ou une dépression clinique, il peut être utile d’examiner plus en profondeur de quelle façon l’amélioration de votre santé intestinale peut influencer votre santé et votre bien-être global.
Axe intestin-cerveau
Bien que le lien puisse ne pas sembler évident, l’intestin et le cerveau sont étroitement liés l’un à l’autre. En fait, l’intestin est souvent appelé « le deuxième cerveau ».
Un système de communication bidirectionnel connu sous le nom d’axe intestin-cerveau comprend les systèmes nerveux central et entérique, qui relient les centres émotionnel et cognitif du cerveau aux fonctions périphériques intestinales à l’intérieur du système gastro-intestinal.1
Le système nerveux entérique (SNE) est le système nerveux qui parcourt notre système digestif et qui est connecté au cerveau par le nerf vague. Le SNE fabrique plus de neurotransmetteurs que le cerveau lui-même, y compris 90 % de la sérotonine, que l’on surnomme souvent « l’hormone du bonheur ».
Lorsque notre comportement change, notre cerveau est capable d’influencer les fonctions de l’intestin (comme la motilité ou la sécrétion et la production de mucine), de même que les fonctions immunitaires (y compris la régulation de particules inflammatoires connues sous le nom de « cytokines »).
À l’inverse, l’intestin influence le cerveau à l’aide de messages viscéraux.2 Des percées scientifiques récentes ont montré comment le microbiote intestinal influence ces interactions et que la « dysbiose » dans l’intestin peut mener à des changements comportementaux.3
Dépression et dysbiose du microbiote intestinal
La dysbiose se produit lorsque le microbiote intestinal, y compris ses 100 billions et plus de bactéries, se déséquilibre. Souvent causée par une infection, une mauvaise alimentation, une médication, des sensibilités alimentaires et du stress, elle peut occasionner ce que l’on appelle la « perméabilité intestinale ».
La muqueuse intestinale étant toujours perméable à un certain degré, il y a un passage continu de nutriments vers l’intérieur et de déchets vers l’extérieur. Cependant, en cas de dysbiose, lorsque la muqueuse intestinale devient endommagée, les intestins peuvent devenir hyper perméables, phénomène aussi connu comme le « syndrome de l’intestin poreux ». Lorsque cela se produit, des substances étrangères indésirables traversent la muqueuse, et entrent dans la circulation sanguine, ce qui pousse notre corps à activer ses mécanismes de défense, entraînant une inflammation chronique. L’inflammation se manifeste sous différents symptômes, parmi lesquels figure la dépression.
Microbiote intestinal en santé = cerveau en santé
Les avantages d’un microbiote intestinal sain nous montrent que nous avons le pouvoir de guérir nos propres corps, du moins dans une certaine mesure. Voici trois façons d’intervenir afin de vous rendre plus résistant aux effets de la dépression :
1. Modifiez votre alimentation : les aliments que vous choisissez de manger peuvent aider à créer ou à réduire l’inflammation qui, comme on l’a mentionné ci-dessus, est directement associée aux symptômes de dépression. Choisir des aliments qui contiennent des probiotiques naturels (aliments fermentés), des gras sains (huile d'olive), des fruits et légumes riches en phytonutriments ainsi que du bouillon d’os riche en acides aminés peut contribuer à réduire l’inflammation. Limitez les aliments transformés et diminuez votre consommation de sucres ajoutés. Référez-vous à votre professionnel de la santé pour plus de détails.
2. Prenez un probiotique éprouvé : augmentez la quantité et la variété de bonnes bactéries dans votre flore intestinale grâce à un probiotique puissant et de grande qualité pour soutenir la diversité de votre microbiote intestinal et aider à maîtriser la dysbiose. Lorsque vous choisissez un probiotique, il est impératif qu’il contienne des souches bactériennes qui travaillent en synergie et pour lequel les données scientifiques montrent qu’il est éprouvé cliniquement, qu’il est efficace pour la santé humaine et qu’il est appuyé par des recherches menées sur les produits finis. Jetez un coup d’œil aux produits Bio-K+ qui répondent à tous ces critères.
3. Apprenez à vous détendre : le stress psychologique, en particulier, a des effets importants sur la fonction gastro-intestinale, surtout lorsqu’il est chronique. Apprendre à se reposer et à se détendre à l’aide de techniques de réduction du stress comme la respiration profonde, la méditation, le yoga ou passer du temps dans la nature peut maintenir la santé du système nerveux et également promouvoir la santé digestive.
La dépression est un problème réel ayant des effets considérables. Toutefois, il est possible de prévenir et de réduire son impact. En vous efforçant de soutenir votre microbiote intestinal avec un probiotique de grande qualité comme Bio-K+, en consommant des aliments anti-inflammatoires et en utilisant des techniques de gestion du stress, vous obtiendrez sans aucun doute des effets positifs en aval.
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Références
1. Carabotti, M., Scirocco, A., Maselli, M.A., & Severi, C. (2015). The gut-brain axis: interactions between enteric microbiota, central and enteric nervous systems. Annals of Gastroenterology.
2. Oiach, Clara Seira et al. (2016). Food for thought: The role of nutrition in the microbiota-gut-brain axis. Clinical Nutrition Experimental, Volume 6, 25 - 38
3. Lyte, M., Vulchanova, L., & Brown, D.R. (2010). Stress at the intestinal surface: catecholamines and mucosa–bacteria interactions. Cell and Tissue Research, 343, 23-32.
4. Kelly, J.R., Kennedy, P.J., Cryan, J.F., Dinan, T.G., Clarke, G., & Hyland, N.P. (2015). Breaking down the barriers: the gut microbiome, intestinal permeability, and stress-related psychiatric disorders. Frontiers. Cellular. Neuroscience, 9, 392.