Entrevue avec Shauna Harrison - Pourquoi se joindre à la Communauté Bio-K+

BY Shauna Harrison

Interview with Shauna Harrison - Why become an active member of the Bio-K+ Community

Experte en conditionnement physique, yogi et possédant un Doctorat en Science Publique, Shauna Harrison est engagée dans la même mission depuis des années : elle aide les gens à se découvrir un amour pour le mouvement, pour leur corps et pour le maintien de leur santé. Découvrez pourquoi elle s’est jointe à l’Évolution Kulturelle.

Pourquoi avez-vous choisi de devenir un membre actif de l’Évolution Kulturelle Bio-K+?

J’adore l’ethos de Bio-K+ et ce que le mouvement représente. En tant que candidate au Doctorat, j’apprécie leur souci de la recherche et leur volonté de véritablement éduquer leur clientèle. Je tiens beaucoup aux rapports humains qui sous-tendent les partenariats dans lesquels je m’engage et j’admire la culture d’entreprise de Bio-K+ : ce sont des gens de cœur et d’âme, qui font confiance à leur instinct, mais toujours en se basant sur la science. Peu de temps après m’être associée à Bio-K+, j’ai découvert que mon corps était aux prises avec une quantité excessive de levure. J’apprécie aujourd’hui le produit d’une toute nouvelle manière, puisqu’il m’aide à maintenir mon protocole et à me garder en santé. Ce partenariat n’aurait pas pu mieux tomber – merci, l’Univers!

Parlez-nous de votre mission personnelle et de comment elle s’accorde à celle de Bio-K+.

Enfant, j’étais incapable de courir un kilomètre, de faire des extensions, des redressements assis ou quoi que ce soit d’autre figurant dans le programme d’éducation physique imposé par l’école. J’ai dû faire des travaux complémentaires pour maintenir une moyenne de A. C’est seulement quand j’ai trouvé un mouvement qui a attisé ma motivation que j’ai commencé à aimer le conditionnement physique. Avec le recul, je réalise que ce qui m’a séduite, c’est ce que je retrouvais déjà dans l’apprentissage académique – faire des découvertes, m’améliorer, travailler pour les apprendre ou pour acquérir de nouvelles capacités, puis réussir à faire quelque chose dont j’étais jusque-là incapable. C’était la même chose lorsque j’entreprenais un défi physique. On peut tellement apprendre en bougeant notre corps, en l’écoutant, en le poussant à se dépasser et en faisant de toutes ces choses des parts intégrantes de notre vie de tous les jours. Ma mission, c’est d’aider les gens à se découvrir un amour pour le mouvement, pour leur corps et pour le maintien de leur santé. Je veux que les gens puissent prendre des décisions éclairées en ce qui concerne leur santé, incluant ce qui peut encourager les mouvements naturels de leur corps. J’en ai fait l’expérience moi-même récemment : faire attention à notre santé intestinale est crucial pour notre bien-être, ainsi que pour notre performance.

Chaque jour, nous sommes exposés à de nouvelles affirmations en ce qui concerne la science et la santé. Comment pouvons-nous gérer cette quantité impressionnante d’information de manière réaliste et bénéfique?

La pensée critique! C’est primordial. Prenez le temps de remettre ces affirmations en question, de faire des recherches, de trouver de multiples sources crédibles, de penser aux potentiels biais de ces sources, de synthétiser l’information, de former votre opinion, d’appliquer vos connaissances, de faire vos propres vérifications… Puis, recommencez le processus lorsqu’une nouvelle information fait surface, ou lorsque votre situation change. Il faut atteindre l’équilibre entre recueillir les conseils de sources dédiées à faire avancer la recherche et mettre en pratique ce qui vous convient personnellement. Il s’agit aussi d’être critique face aux affirmations qui sont faites à propos de différents produits et de valider si ces affirmations ont des bases scientifiques. J’aime soutenir des marques et des produits qui encouragent la recherche, qui sont crédibles et investissent de manière active dans leur propre amélioration.

Les médias sociaux ont modifié leur manière d’aborder la santé et le conditionnement physique. Selon vous, quel a été le plus grand changement?

Le changement le plus important concerne l’expression du processus de mise en forme d’une personne : elle se fait de plus en plus à travers des photos, vidéos, statuts, commentaires, tweets, applications de suivi, etc. Les utilisateurs enregistrent leurs progrès et les partagent avec leurs amis et le monde. En d’autres mots, dans certains cercles, il est devenu normal de parler de ses habitudes de santé – son entraînement, son régime, etc. Je dis « dans certains cercles » parce qu’il est important de se rappeler qu’il s’agit seulement du segment de la population ayant accès : a) à ces activités et b) aux médias sociaux leur permettant d’en parler. Au sein de la population ayant accès à l’une et l’autre de ces choses, toutefois, il est devenu tout à fait normal de parler publiquement de son entraînement physique, de sa nutrition ou d’autres comportements liés à la santé. Le côté positif de ceci, c’est que les normes sociales, le soutien des pairs et la responsabilité sont autant de facteurs qui peuvent aider les gens à adopter et à maintenir de bonnes habitudes de santé. C’est super! Plus on convaincra de gens d’incorporer de l’activité physique à leur routine, mieux ce sera!

Le côté plus négatif de ce phénomène, c’est qu’étant donné que l’entraînement et la nutrition sont des sujets populaires, qu’on en parle, qu’on partage nos performances et qu’on les encourage, on assiste à une saturation d’experts improvisés que je trouve inquiétante. Lorsqu’on fait face à un océan d’information, il est facile de s’accrocher à la première information venue et de s’imaginer qu’elle est la clé du salut. Puisque les médias sociaux dépendent beaucoup des images pour retenir l’attention, l’image la plus accrocheuse peut passer pour le conseil le plus judicieux. Parfois, c’est le cas, mais souvent, ce ne l’est pas. Nous devons nous appliquer à ne pas confondre les deux. Les images incroyables, accrocheuses, choquantes et émouvantes ont leur place. Mais les faits et la recherche ont la leur. Ça vaut aussi pour le nombre d’abonnés, de mentions J’aime et de commentaires. Ils ont leur place, ils sont utiles et appréciés pour ce qu’ils représentent, mais ils ne devraient pas remplacer les connaissances, l’expérience et les données vérifiées.

Le défi, c’est d’éduquer le public, les usagers et la société sur les manières de consommer et de digérer l’information qu’ils reçoivent dans le domaine de la santé.

À l’avenir, quel message avez-vous à communiquer au monde, quelle sera votre voix?

Je crois qu’aujourd’hui, dans l’industrie du conditionnement physique, on encourage beaucoup l’entraînement en se basant sur des raisons esthétiques. Au mieux, c’est éminemment subjectif; au pire, ça peut être très dommageable. Il y a beaucoup plus dans le conditionnement physique que l’espoir d’un corps prêt-pour-la-plage ou d’abdos-de-fer. Le conditionnement physique et le mouvement sont essentiels pour garder notre corps en santé. Nous sommes faits pour bouger. Je veux que ma voix se joigne à celles de ceux qui encouragent le mouvement simplement pour la santé, pour le défi, pour être bien dans son corps. Le corps est une machine incroyable, un cadeau et un enseignement. Nous devons prendre soin de notre corps, l’écouter et lui montrer un amour inconditionnel. Je me suis abstenue de parler de nutrition jusqu’à présent, pour toutes ces raisons. Je crois que les messages concernant la nutrition sont souvent mal interprétés comme étant des conseils pour la perte de poids, et ça ne fait pas partie de mes convictions. J’aimerais être une voix qui rappelle aux gens d’être critiques par rapport à ce avec quoi ils nourrissent leur corps, mais aussi qui aide à dissocier la nourriture et la honte. Il est important de comprendre comment nos choix alimentaires ont un impact sur notre vie quotidienne et, par conséquent, sur notre état mental, notre humeur et notre performance physique, tout en reconnaissant que la nourriture est aussi partie intégrante de nos cultures et de nos communautés.

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