Plantes médicinales, supplément de vitamine C, ail et oignon au menu, activité physique, conseils de grand-mère, tout est prétexte à vouloir repousser la saison du rhume et de la grippe. Toutes ces alternatives, qu’elles fonctionnent ou non, qu’elles soient fondées scientifiquement ou non, visent le même objectif : améliorer l’efficacité et renforcer son système immunitaire. La prévention de ces troubles saisonniers n’est pas un mythe. On peut effectivement rendre notre système immunitaire plus entraîné et robuste, preuves scientifiques à l’appui. En plus d’une bonne hygiène et d’un lavage des mains régulier, la combinaison de l’adoption de saines habitudes de vie et de la prise de probiotiques, représente l’option première pour créer une véritable armée contre les intrus virulents ou bactériens. Les habitudes alimentaires à elles-seules ont une efficacité assez étonnante. Par exemple, un apport sous-optimal en calories affaiblit le système immunitaire tandis qu’un excès d’énergie menant au surplus de poids augmente le risque d’être infecté par un virus. Il est démontré que les globules blancs, étant de véritables cellules « soldats » combattant les molécules indésirables, sont produits en quantité adéquate à condition de consommer une portion suffisante de protéines au quotidien. D’autres micro-éléments tels que la vitamine C, la vitamine B6, le sélénium et le fer ont également un impact positif sur la résistance aux infections s’ils sont suffisamment consommés. De nouvelles avancées scientifiques abordent le fait que la résistance aux infections passe également par un nombre suffisant de bactéries dans notre organisme. Notre intestin, notre château fort! L’intestin est le premier joueur dans le développement du système immunitaire et il continue d’être l’un des piliers de l’immunité une fois que ce système est mature. La muqueuse intestinale, via sa barrière chimique, sécrète des molécules antimicrobiennes venant détruire ou inhiber la croissance des bactéries pathogènes. La barrière physique, pour sa part, agit en étroite collaboration avec le microbiote, représentant plus de 38 000 milliards de bactéries présentes dans le tube digestif et ayant pour but de travailler en synergie avec l’ensemble de notre système. Ce travail conjoint permet aux cellules de l’intestin de demeurer collées les unes contre les autres, évitant ainsi le passage des virus ou bactéries de l’intestin vers la circulation sanguine. En mode action : les probiotiques pour renforcer le système immunitaire Une muqueuse intestinale efficace nécessite un microbiote varié dont la flore dominante est constituée de bonnes bactéries. Pour ce faire, il importe de bien nourrir ces familles de micro-organismes et d’en optimiser la concentration en consommant un probiotique dont l’efficacité est prouvée cliniquement tel que Bio-K+. En effet, de par sa forte teneur en bactéries vivantes et actives, la résistance au passage acide de l’estomac permet d'obtenir une concentration optimale de bactéries au niveau de l’intestin. Une fois les bonnes bactéries en place, il faut mettre les bouchées doubles pour bien nourrir ces dernières et ainsi, potentialiser leur action. Quels aliments consommer pour renforcer son système immunitaire? Les fibres! Elles représentent pour les bactéries ce que le dessert est à l’humain. Miam! Lors de la Conférence internationale sur la nutrition en médecine, un comité de médecins a proposé une recommandation à l’effet de consommer 50g de fibres par jour pour l’amélioration et le maintien d’une santé intestinale. Il s’agit là d’une quantité impressionnante, mais on peut retenir de cette première proposition d’augmenter la consommation de ce nutriment en mettant dans l’assiette plus de légumes, des grains entiers au profit des produits raffinés, d’intégrer quelques fois dans la semaine des légumineuses et de consommer les fruits dont on peut manger la pelure pour toujours obtenir plus de fibres. De la théorie au pratico-pratique Il est si simple de substituer son yogourt quotidien par un pot de Bio-K+. Il est enrichi de calcium et de vitamine D, il est moins sucré que la plupart des yogourts commerciaux, puisque les bactéries présentes dans le Bio-K+ se nourrissent du sucre naturel qu’on y ajoute. En prime, en le consommant, on obtient 50 milliards de bonnes bactéries vivantes qui agissent ensemble de même qu’avec nos propres bactéries pour potentialiser l’efficacité de notre système immunitaire en évitant ainsi aux bactéries pathogènes de se développer. Autrement, il faut savoir tirer profit des journées pluvieuses de l’automne pour cuisiner de bons plats remplis de légumes de saison, fibreux, colorés, riches en vitamine C et en antioxydants. Enfin, pourquoi ne pas relever un défi supplémentaire en intégrant un repas végétalien par semaine, histoire d’augmenter la consommation de fibres et stimuler certaines familles de bactéries qui pourront prendre leur place au sein des autres espèces que l’on retrouve tout au long du tube digestif. Si vous couronnez le tout avec une bonne gestion du stress et une activité physique régulière, vous avez le cocktail parfait pour prévenir le rhume, la grippe et les infections saisonnières. Agissons en prévention! Avez-vous une question sur le maintien de votre santé lors de la saison froide? Ou un sujet sur lequel vous aimeriez lire? Nous voulons recevoir vos questions et commentaires. Contactez-nous, ou retrouvez-nous sur Facebook et Instagram. Pour plus d'inspirations santé, joignez notre communauté. Si vous souhaitez faire le plein de produits Bio-K+, consultez notre localisateur de magasins. Références Extenso.org Sonnenburg, E. and Sonnenburg, J. (2016). L’étonnant pouvoir du microbiote, Montreal, Éditions Édito, p. 152. Desautels-Marissal, M. (2016). Mille milliards d’amies: comprendre et nourrir son microbiome. Montreal, Éditions Cardinal. Henrike, M. Hamer, et al., “Review article: the role of butyrate on colonic function,” Alimentary Pharmacology and Therapeutics, vol. 27, no 2, January 2008, p. 104-119. Les milles et une avenues du microbiote et l’approche FODMAP: Pour qui et comment?, Roxanne Papineau Dt.P. Hogenauer et al. 1998. Mechanisms and management of antibiotic-associated diarrhea. CID. 27:702–710.CPS, CPhA 2008- Individual Monographs Preidis and Versalovic. 2009. Targeting the human microbiome with antibiotics, probiotics,… Gastroenterol. 136(6):2015-2031 Gao et al. 2010. Am J Gastroenterol. 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